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Identification géographique des fleurs sauvages

Les fleurs sauvages des provinces maritimes diffèrent très peu de celles des autres provinces du Canada. Naturellement plus le territoire est rapproché de l'Acadie, plus la possibilité de trouver des espèces identiques demeure existante. Les pissenlits, les marguerites, nombreux trèfles ainsi que de multiples verges d'or sont des exemples classiques d'une flore comparable.

Plusieurs facteurs engendrent les similitudes ou les différences au niveau de la flore répertoriée dans un territoire précis ou dans une région plus étendue. Il y a d'abord les facteurs climatiques qu'on explique par les zones de rusticité. Ces zones sont établies grâce à de nombreuses études et à une analyse méticuleuse d’abondantes données concernant la tendance des températures sur d'assez longues périodes de temps. Ces périodes peuvent varier de vingt à trente années et même plus. Certaines plantes, qui n'auraient pas survécues aux hivers acadiens et canadiens il y a 50 ans, ont pris racine suite à une longue période de clémence hivernale et estivale.

D’autres indices, plutôt disparates, sont aussi complices de dame nature. Une variation des sols, une zone maritime ou continentale, un micro-climat ou des courants d’eau au niveau des océans forment d’autres raisons expliquant la diversité de la flore en générale.Un exemple typique se présente dans l’étude de la
  matricaire maritime. Cette plante, que l’on trouve abondamment dans les provinces maritimes du Canada et dans les zones côtières québécoises, fait une enjambée exceptionnelle, passant des Provinces Atlantiques à celles du Pacifiques sans s’étendre dans les provinces centrales. Les provinces continentales présentent plutôt une plante, d’apparence analogue, surnommé la camomille des chiens que l’on trouve d’ailleurs sporadiquement dans les provinces maritimes.

Plusieurs plantes sont le reflet de la colonisation de l’Amérique du Nord. Les plantes fourragères ont aussi aidé à l’ensemencement de nombreuses plantes naturalisées. Les moyens modernes de transportation ont aussi ajouté à la multiplication universelle de certaines plantes. Le climat rustique et hivernal de l’Acadie et des provinces avoisinantes empêche souvent la prolifération de plusieurs espèces qui ont pris racine durant la saison estivale. Enfin, chaque plante a une raison d’être et une raison circonstancielle qui expliquent sa justification géographique. Pourquoi y-a-t’il des lychnides fleur-de-coucou dans ma rue malgré la rareté de cette plante ailleurs aux maritimes? Pourquoi y-a-t’il de la petite herbe à poux (Ambroisie à feuilles d'Armoise) à Moncton et au Québec et qu’il n’y en a pratiquement pas au nord du Nouveau-Brunswick et en Gaspésie ? Voilà les nombreux éléments qui intriguent le plus humble des chercheurs.
Mise en page: le 13 mars 2003

 

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